Abdou Wazen


Traduction de l’arabe :
 Noureddine Mhakkak


La cause et son pantalon

Devant la table nous soutenons debout  silencieux 
Ceux que nous avons invités ne sont pas venus
 Et les étrangers qui  viennent sans prévention  
Ne sont venus


La réplique d’ Abdou

Là-bas je vois ce que je ne vois pas
Un vide qui me truffe
Un  silence qui me rend très  perplexe


Double chance

Avant quelque temps
L’ombre  était  en train de confronter lui-même
Sur le paroi
Comme la couleur du jour l’ombre a quitté son âme
 

Une cause ou …

Le visiteur qui vient  soudainement
Il s’éclipse de la  même façon
Il  ne  laisse sur nos yeux  qu’une passion
Très bleue


Ou nouveau !!
 


La claie devient triste pour sa  pérennité
Sur  la  rive
Chaque jour une étrangère eau lave
Ses pieds


Les balançoires de Ben Wazen

La nuit est la fin du monde !
Voyez- vous comment  je tiens debout
Tel un arbre  éveillante
Comment je passe les portes du sommeil


Le père de la nuit

Une autre nuit qui passe
Mais une autre qui passe
Nuit  par nuit …


Comme un premier lancement

L’éclair qui a éclairé
Nos visages,
A laissé une rose sur la paroi 


Un groupe  au soleil

Lorsqu’ils reviennent  aux fenêtres
Qui ont quittées
Ils savent que personne 
N’a pas fait attention
À la blancheur qui laisse leur absence
Sur les images


Il n’a pas avoué

Seuls les amis lorsqu’ils partent
Mais leurs ombres sur la chaise
Et le parfum de leurs habits remplie le hall


L’enclos alphabétique

Je nomme ton corps
Pour que je ne le perde pas
Maintenant ton corps te ressemble
Complètement


Avec une chemise bleue

Ils ne se disparaissent
Que lorsque nous les perdrons 
Les amis qui sont plus légers que la lumière


Ensemencement

Lorsque je n’ai pas pu souvenir
Leur visage
Je me suis tourné en arrière
En arrière il était un peu de roses
Qui ne suffit pas pour un regard
 

Avec la compagnie et l’amusement

Mais en vain
Un sommeil qui tombe
Sur le gardien et la ville


Hors de l’écho

Le son qui a venu en retard
Il n’était pas le son
Que j’étais à s’attente


Frappé par dix

Le ciel est une autre cause pour la nuit
La fenêtre est une autre cause pour le silence


La matière de Mercredi

Le bleu qui a tamisé dans tes yeux
Il n’était qu’une amertume d’un brouillard
Que le ciel n’a pas habitué  

 

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