Par : Monsif Ouadai Saleh

Le pour-soi révolté dans le penseur
Distille la flamme arrachée à l'archétype:
Entités cireuses appelées concepts.
Il suspend sa chrysalide dégoulinante
Que la noèse appelle en-soi,
Et le chronogramme de l'archétype,
De la flamme, arrête ses pendules
Sagittales: oriflammes de la mathesis.
Les ménades de l'ambivalence déposent
L'allégorie sur le socle du sacrifice,
Le sang infâme s'évapore
Libérant les cris chtoniens des reliques.
L'épure fluide des stalagmites
Qui nourrit de limbes
Le cénotaphe de la métaphore.
Et la mémoire pariétale de la caverne
Trempée d'échos, de tentations qui épuisent
Les apparats en cortège de la poïesis.

Le pour-soi habillé de satin nuptial
Trouve enfin le plaisir de dire:
"Ceci n'est pas un en-soi".
Le poète rédige l'obit…
Où la satire se penche sur la tombe
D'un chien, dépouille litière de l'en-soi:
De l'empyrée de la tentation l'archétype
Se fait obsèques de la caverne.
L'en-soi gisait dans sa tombe nomade,
Baignant dans la cire froide;
Les regards du pour-soi ne l'éclairent
Que de lueurs noyées, ondées et vagues,
Susurrant:" jamais je n'étais le valet de tes
Matins… je ne serai pas le confident de tes
Linceuls en satin, ni la proie de la substance
Prandiale de l'absolu…
Ni la coupe de ton absolu en lotus
Qui s'imprègne de mes chorégies…
Caressant la mémoire libidinale de ton imago".
L'en-soi était lotus de l'imago.
Le pour-soi, volutes du désir,
Non-vérité de l'en-soi,
Décide le divorce nocturne
Et la révolte qui arrache au lotus
Son repos imaginal,
Débordé de laudes,
Baptêmes sépales des odes:
Frustes apologues des concepts.
Tristes épiphores des concepts.


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