Par : Amal Nawar

Traduction de l’arabe : Noureddine Mhakkak

     Avec quelle encre je réchauffe la nuit
     Et avec quelle parole je saisie le corder de la puit
     Là, des océans  séparent mon verrier du rêve
     Et aucun pont n’existe entre l’air et mon ombre
     Je me voie dans le miroir de l’absence
     Mon regard surnage et ma mer enfonce
     Et  ne dévoile de mon palper que l’écume
     Et de mon âme que l’huile.
     Les bateaux  étaient Loin de l’esprit des eaux
     El voilà, la pierre s’éclaire par l’aveuglement de son
     Secret, La fumée
     C’est ce qui reste des jardins de mon envie,
     Et le goût du sel sur la langue de chimère.
     Le passavant de l’Existence ne s’entend pas
     Dans le bruit du silence,
     Le corps, lui aussi, se tourne
     Et la terre ne se  rend compte pas de lui.

Usa 24/02/2005

Amal Nawar :
Poétesse libanaise Américaine .Naquit en Liban.Elle vit maintenant en Usa. Son premier recueil de poèmes intitulé : « Un tronc sur le bord » a fait couler beaucoup d’encre dans la presse littéraire arabe.

Noureddine Mhakkak :
Poète, romancier et critique littéraire et artistique marocain, naquit en I960 à Casablanca. Doctorat ès lettres. Polyglotte (arabe, français, anglais).


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