Par Henda

Que des nouveautés dans le concert d’Anouar Brahem. L’artiste a présenté des morceaux de son nouvel album « The Astounding Eyes Of Rita ». Le même concert a été donné à la prestigieuse Salle Pleyel en décembre 2009 à Paris, le concert avait envoûté une salle réputée difficile et transporté les critiques les plus sceptiques.

Cet album est classé, d’après les critiques, parmi les cinq premiers meilleurs albums de Jazz de l’année 2009. Le titre de l’album est emprunté à l’un des textes du poète palestinien Mahmoud Darwich. En effet, notre oudiste tunisien a choisi de rendre hommage à cette icône de la littérature arabe qui a tant donné et inspiré les artistes partout dans le monde.

Lors d’un point de presse tenu après le concert, Anouar Brahem a expliqué que la décision de rendre hommage à Darwich est venue juste avant quelques jours de la sortie de l’album. « J’étais surpris par la mort subite du poète qui symbolise beaucoup de choses pour moi… donc j’ai décidé d’offrir cet album à son âme » explique Anouar qui n’avait aucune relation personnelle ou intime avec Mahmoud Darwich.

Le répertoire de « The Astounding Eyes of Rita » est basé sur l’oud et la clarinette de Klaus Gesing, à leur côté le bassiste suédois Bjorn Meyer et le percussionniste libanais Khaled Yassine, ce qui a donné des digressions jazzy dans une ambiance orientale, classique et minimaliste qui tend à être une musique de chambre transculturelle.

Avant de quitter la scène, Anouar Brahem a joué avec beaucoup de Nostalgie le célèbre morceau « Halfaouine » qui nous rappelle l’ambiance magique d’une Tunisie authentique.

Compositeur et instrumentaliste, Anouar Brahem ne cesse d’inventer sa propre musique tout en gardant une atmosphère arabe délirante.

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