Kadhim Jihad Hassan

La traduction de la poésie dans la culture arabe
Sindbad, la bibliothèque arabe,
Actes Sud, 2007, 300 P.

A partir d'une réflexion théorique sur la traduction, au cours de laquelle il tente de dégager une philosophie et une poétique d'ensemble de l'acte traduisant, l'auteur analyse des traductions de la poésie européenne en langue arabe au travers d'une douzaine d'exemples. Les traducteurs élargissent continuellement les régions du penser et du dire, en traduisant, bien sûr, mais aussi en se livrant à une réflexion soutenue sur les difficultés inhérentes à leur travail.

Présentation de l’éditeur :

Après avoir dégagé une philosophie et une poétique d’ensemble de l’acte traduisant, notamment en poésie, l’auteur passe en revue les principales phases du mouvement de la traduction dans la culture arabe classique et s’interroge sur les raisons de l’évitement des œuvres poétiques. Traitant ensuite de la traduction littéraire à l’âge moderne, il s’arrête longuement devant près de douze réalisations, choisies en raison de l’importance des œuvres traduites, ou de leurs traducteurs, ou encore de l’impact qu’elles ont pu avoir. Des problèmes fondamentaux apparaissent au fur et à mesure de leur lecture comparative et sont minutieusement discutés.
Comme les Hollandais gagnent sur la mer chaque jour un peu plus de terre ferme, les traducteurs élargissent continuellement, selon l’auteur, les régions du penser et du dire. Non seulement en traduisant mais aussi en se livrant à une réflexion soutenue sur les difficultés inhérentes à leur travail, dues tantôt aux limites, toujours déplaçables, de la langue, tantôt aux insuffisances des poétiques mises en œuvre dans la traduction.


Né au sud de l'Irak en 1955, Kadhim Jihad Hassan est poète, traducteur, critique littéraire et maître de conférences au département d'études arabes INALCO à Paris. Il a publié plusieurs essais et recueils de poèmes, en arabe et en français, dont, récemment, Le Roman arabe (Sindbad / Actes Sud, 2006).

Présentation de l’éditeur :

Après avoir dégagé une philosophie et une poétique d’ensemble de l’acte traduisant, notamment en poésie, l’auteur passe en revue les principales phases du mouvement de la traduction dans la culture arabe classique et s’interroge sur les raisons de l’évitement des œuvres poétiques. Traitant ensuite de la traduction littéraire à l’âge moderne, il s’arrête longuement devant près de douze réalisations, choisies en raison de l’importance des œuvres traduites, ou de leurs traducteurs, ou encore de l’impact qu’elles ont pu avoir. Des problèmes fondamentaux apparaissent au fur et à mesure de leur lecture comparative et sont minutieusement discutés.
Comme les Hollandais gagnent sur la mer chaque jour un peu plus de terre ferme, les traducteurs élargissent continuellement, selon l’auteur, les régions du penser et du dire. Non seulement en traduisant mais aussi en se livrant à une réflexion soutenue sur les difficultés inhérentes à leur travail, dues tantôt aux limites, toujours déplaçables, de la langue, tantôt aux insuffisances des poétiques mises en œuvre dans la traduction.

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